Palladium Flower Cup 2025 – Interview avec le participant chinois Michael Pat
Un concours français dans un lieu historique et un cadre magnifique
Âgé d’une trentaine d’années, Michael Pat tient une boutique d’art floral français à Macao depuis plus de dix ans. Depuis 2017, il enseigne également l’art floral français à l’université de Macao.
« Comme j’aime vraiment l’art de vivre français et que j’ai l’art floral français dans mon cœur, j’ai décidé d’apprendre le métier auprès de plusieurs maîtres en art floral français (Meilleurs Ouvriers de France) comme Pascal Phaner, et plus tard, j’ai également invité de nombreux collègues français à enseigner l’art floral français à nos étudiants à Macao, à Hong Kong et en Chine. »
Comment est née votre passion pour les fleurs ?
« Ma passion pour les fleurs a commencé quand j’étais petit ; je faisais pousser des fleurs et des plantes sur le toit de notre maison. Comme je trouvais dommage de ne pas pouvoir voir les fleurs à l’intérieur, j’ai commencé à étudier l’art floral et la manière de présenter joliment les fleurs à l’intérieur de la maison. »
Où avez-vous appris les bases de la conception florale ?
« Ma première introduction à l’art floral français s’est faite par l’intermédiaire d’une fleuriste française qui tenait un magasin de fleurs à Macao. Elle m’a incitée à me plonger dans le style et la culture de l’art floral français. J’ai appris les bases auprès d’elle, puis j’ai voyagé en France pour apprendre directement auprès des maîtres français. »
Pourquoi ce concours en France ?
» Parce que je voulais vivre l’atmosphère d’un vrai concours français, et surtout parce que ce concours se déroule dans un lieu historique, dans un bel environnement naturel, ce que nous n’avons pas dans la ville où nous vivons – avec de nombreux gratte-ciels. De plus, je voulais me remettre en question – après une précédente participation au Mondial des Fleuristes lors du salon Novafleur en 2017 – et voir comment mon niveau de fleuriste se compare désormais au sein du monde du design floral français. »
Et qu’est-ce que la compétition a apporté ?
Ce fut un défi fascinant. J’ai beaucoup appris sur l’essence de l’art et de la créativité, ce que l’on voit rarement en Asie. De plus, l’atmosphère du concours est incroyablement agréable. Les participants ne sont pas stressés. Tout le monde s’intéresse aux autres participants et est prêt à partager ses connaissances.
Et l’avenir ?
Nous souhaitons diffuser davantage l’art floral français en Asie, non seulement à Macao et à Hong Kong, mais également en Malaisie et en Chine. Nous souhaitons également organiser des échanges culturels.
Note : Michael Pat a remporté le deuxième prix lors de la Palladium Flower Cup 2025.