World Cup Floral Art 2025 – Premium Partner Marginpar – Helena van Achterberg

MARGINPAR : « Nos fleurs d’exception et durables s’accordent parfaitement avec un championnat de cette envergure »

Du 28 au 31 août 2025, la World Cup Floral Art se tiendra à La Haye, aux Pays-Bas. Un événement incontournable pour tout le secteur floral ! Plus de 20 maîtres en art floral venus du monde entier y donneront le meilleur d’eux-mêmes, offrant un aperçu de la floristique de 2025 et prouvant, une fois de plus, la puissance du langage des fleurs.

Floreview, en tant que plateforme d’information, d’inspiration et de savoir-faire dédiée aux professionnels, vous invite à découvrir les coulisses de cet événement unique. Nous vous présenterons les candidats, les designers, les démonstrateurs, ainsi que les performers qui contribueront à faire de ces quatre jours une expérience inoubliable. Et bien sûr, un coup de projecteur sur les organisateurs Florint et VBW, sans oublier les partenaires qui soutiennent ce projet.

Parmi eux, Marginpar. Ce producteur de fleurs coupées fournira à l’événement les plus belles fleurs d’été. Depuis plus de 30 ans, Marginpar cultive et importe des fleurs issues de ses propres exploitations ou de partenaires basés au Kenya, en Éthiopie, en Tanzanie et au Zimbabwe.

Floreview a rencontré Helena Van Achterberg, Brand Manager de Marginpar. Avec passion, elle nous raconte l’histoire de cette entreprise qui place la nature, l’humain et la communauté au cœur de ses valeurs.

Qui est Marginpar et que faites-vous exactement ?
Marginpar existe depuis longtemps, depuis 1988 pour être précis. À l’origine, l’entreprise cultivait des légumes au Zimbabwe, qu’elle exportait vers les Pays-Bas. Mais très vite, elle s’est tournée vers les fleurs d’été. La première culture florale fut l’hypericum. D’ailleurs, Marginpar a été la toute première entreprise à le cultiver en Afrique !

Après le Zimbabwe, nous nous sommes implantés au Kenya, en Éthiopie et en Tanzanie. Aujourd’hui, nous cultivons plus de 100 variétés de fleurs sur 17 sites différents, répartis dans ces 4 pays.

Dix de nos fermes au Kenya et en Éthiopie font partie intégrante du groupe Marginpar. En Tanzanie et au Zimbabwe, nous collaborons étroitement avec des fermes partenaires qui produisent exclusivement pour nous.

Quels types de fleurs retrouve-t-on chez Marginpar ?
Notre produit emblématique, c’est la clématite. Nous sommes le plus grand, voire l’unique, producteur de clématites coupées. Cette culture a démarré il y a près de 20 ans en partenariat avec un obtenteur. En plus, nous produisons beaucoup de chardons, d’astrantias, et la solidago est également l’une de nos grandes spécialités.

Mais nous avons bien d’autres trésors dans notre catalogue ! Nous nous concentrons sur des variétés uniques, que nous sommes souvent les seuls à proposer : Gloriosa, Jatropha, Talinum, pour n’en citer que quelques-unes. Nous travaillons avec près de 35 obtenteurs pour développer ces variétés exclusives. Et chaque année, nous lançons de nouvelles fleurs sur le marché. Ce qui fait notre force ? La longueur, la santé et la solidité des tiges !

Ces variétés poussent-elles mieux en Afrique qu’en Europe ?
Je ne dirais pas mieux, mais différemment. Prenons la gloriosa, par exemple : c’est une plante tropicale qui pousse naturellement à l’état sauvage là-bas. En Afrique, nous pouvons la cultiver en pleine terre, sans lumière artificielle ni serres chauffées.

En fait, nous ne cultivons rien sous serre. Tout est en extérieur ! Grâce à l’ensoleillement constant, nous avons rarement besoin d’éclairage complémentaire, sauf pour quelques espèces spécifiques.

Nos fermes sont situées près de l’équateur, ce qui nous permet de produire toute l’année. Les températures sont stables et les heures d’ensoleillement régulières. Résultat : nous pouvons garantir un approvisionnement continu et homogène, quelle que soit la saison. Un mariage en décembre ou en mai ? La qualité des fleurs reste la même.

Cultiver en Afrique, est-ce aussi un choix durable ?
Absolument. La durabilité est au cœur de notre démarche, même si nous en parlons seulement depuis peu. Nos pratiques responsables sont mises en place depuis longtemps.

Aujourd’hui, 96 % de nos fleurs sont certifiées durables. Toutes nos fermes au Kenya, en Éthiopie et en Tanzanie le sont à 100 %. Il ne nous manque que deux fermes au Zimbabwe pour atteindre le 100 % global. Mais nous y travaillons activement !

Nos certifications s’appuient sur les critères ESG :

• E pour Environnement : une production respectueuse de la nature.
• S pour Social : de bonnes conditions de travail pour nos employés.
• G pour Gouvernance : transparence et respect des lois.

Et chez Marginpar, nous voulons toujours aller plus loin. Nous visons systématiquement la note A sur la gradation MPS (A étant la meilleure note). Pour savoir plus sur la règlementation de MPS voir notre blog MPS.

Recevez-vous souvent des questions sur ces sujets ?
Oui, et c’est normal. Il existe encore beaucoup d’idées reçues. Certains pensent qu’en Afrique, les règles sur les pesticides sont plus laxistes. C’est faux ! Nos cultures sont soumises à des certifications strictes, avec des audits réguliers, souvent inopinés. Et au-delà des exigences, nous voulons tout simplement bien faire.

Nous collaborons avec des agronomes pour améliorer en permanence nos pratiques. Récemment, nous avons recruté Bobby, un expert qui apparaîtra bientôt dans nos vidéos. Il explique notamment le fonctionnement de nos unités de vermiculture : des vers transforment les déchets organiques en compost riche en humus, que nous utilisons ensuite pour fertiliser nos champs.

Nous avons aussi mis en place des wetlands (zones humides) sur chacune de nos fermes. Ces espaces filtrent naturellement les eaux usées, grâce à des plantes épuratrices et des bassins filtrants. L’eau ainsi purifiée est réutilisée pour l’irrigation. C’est un processus technique, mais fascinant. J’ai visité un de ces wetlands en janvier : c’est un véritable petit écosystème avec des grenouilles, des plantes luxuriantes… Un vrai plaisir pour les yeux et un plus pour la planète !

Marginpar est l’un des principaux sponsors de la World Cup Floral Art 2025. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est toujours impressionnant de voir ce que les designers floraux font avec nos fleurs. J’ai eu la chance d’assister à deux championnats, en Pologne et à Manchester. C’est de l’art, tout simplement !

Je suis admirative de leur créativité, de leur maîtrise technique, de la gestion du stress… Les règles sont draconiennes : deux centimètres de trop, et c’est la sanction ! Ce n’est pas juste un jeu de composition, c’est un véritable défi.

Nos fleurs, par leur qualité, leur originalité et leur robustesse, sont parfaitement adaptées à ce type de compétition. Les participants veulent des variétés rares, mais aussi des produits irréprochables. La moindre imperfection peut leur coûter des points.

Quand la VBW (l’Association des fleuristes en Hollande et organisateur du concours) nous a proposé de devenir sponsor principal, nous n’avons pas hésité une seconde ! Et en plus, le championnat a lieu aux Pays-Bas, notre pays d’origine. Une évidence pour nous.

Une belle vitrine pour Marginpar ?
Exactement ! Nous avons tellement de variétés différentes que même nos collaborateurs en découvrent encore parfois. Ce championnat est l’occasion rêvée de partager notre passion et notre savoir-faire.

Nous sommes impatients d’y être !

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